3 ans...

Mardi 10 décembre, mon petit bonhomme a souffler ses bougies.

3 ans !

Il a bien grandit.

Un grand garçon au bon gros caractère de m... breton !

Pas toujours facile le petit monsieur. La frustration, la gestion des émotions n'est pas du tout, du tout évidente pour lui. Les crises de colères sont parfois très explosives !

Heureusement, tout se passe très bien à l'école. Il adore y aller et s'est fait des copains, surtout un dont on entend beaucoup parlé.

Il retrouve sa sœur à la cantine et dans la cours mais chacun son école : lui c'est le bâtiment des maternelles, elle c'est l'autre bâtiment !

Nous avons fêter son anniversaire tranquillement entre nous 4.

Mc Do, gâteau, bougies, cadeaux ! 

Simple mais efficace.

Sainte Anne Sur Brivet

16/12/2019

A Triskell...

Matou de la famille.

Votre altesse, pacha de la maison...

Tu es arrivé, petite boule de poil hirsute, 15 jours après le départ brutal de ma Gwenn-Du tant aimée. Je travaillais l'été non loin de là et t'es côtoyé tous les jours pendant 2 mois.

Maman n'aura pas résisté longtemps à combler ce vide, cette absence qu'avait laissé ma chatounette derrière elle.

Tu devais être une fille d'ailleurs !

Mais un mois après ton arrivée, en te regardant faire le fou dans le rayon de soleil devant la porte fenêtre à mes pieds j'ai eu comme un doute...

Je t'ai d'ailleurs montré à maman, fesses en l'air, tête en bas, quand elle est rentrée... Effectivement... Demoiselle est devenu Monsieur !

Une chance, nous t'avions baptisé Triskell !

J'avais imposé ma Bleuenn à Gwenn-Du.

Nous t'avons imposé à Bleuenn.

Et ce fût... Epique !

Chaton docile avec nous, une terreur avec ma panthère !

Enfin, tu essayais ! Elle t'observait de loin, en grondant, marchant au ralenti.

Tu l'observais en t'approchant au plus près... en lui crachant dessus...

Tu lui tendais des pièges, des traquenards planqué derrière les playmobils de ton petit maître Killian. Et tu bondissais sur elle tel un diable sortant de sa boite ! ... Pour être accueillit par une baffe monumentale...

Tu restais alors tout penaud allongé par terre à 1 m d'elle. Elle qui te regardait, impérieuse, de tout sa hauteur de félin.

Tu tentais alors une approche, toujours allongé au sol, en rampant vers elle sur la moquette à l'aide de tes griffes. Elle se levait alors de son séant et s'éloignait vivre sa vie loin de ce morveux arrogant...

Nous vous séparions quand nous partions dans la crainte d'un meurtre par ras le bol de la part de Bleu sur toi chaton boulet... Nous vous entendions courir, gronder, miauler, cracher et les tonitruantes baffes que te donnait Bleu alors nous ne prenions aucuns risques. Sauf qu'un jour... nous avons oublier !

Nous voilà rentré en catastrophe avec maman. Nous vous avons chercher partout dans la maison avant de vous trouver enfin... endormis l'un contre l'autre sur le lit des parents. Ouf !

Nous ne vous avons plus séparé ensuite jusqu'à mon départ pour St Nazaire avec ma Bleuenn.

Jeux, siestes, sorties dans le jardin. Il suffisait d'appeler Bleu pour voir son ombre miniature poilue tigré la suivre.

De ton éducation, t'es venu ton surnom "Kikik" parce que lorsque je te grondais pour une bêtise ou un interdit, tu me regardais effrontément me répondant droit dans les yeux d'un "Kikikikik !"... Mon p'tit branleur !

Par la suite je t'ai vu et câliné chaque fois que je suis venue.

Tu es devenu un magnifique matou, un Main Coon miniature.

Le Maître de la maison avec un caractère bien trempé qu'il ne fallait pas ennuyer (même si chez le vétérinaire tu étais une crème sans pattes !).

Doux malgré tout, câlin, joueur. Ah nos parties de cache-cache derrière le canapé ! Ou plutôt de 1,2,3 Soleil ! Les jeux sur la couette où tu faisais "Kuff" en essayant de choper les pieds ou les mains...

Casanier, tu n'aimais que ton petit cercle restreint : maman, papa et Killian.

Moi, tu me tolérais quand je ne te coupais pas les bourres de poils avec la contention allant avec et que je ne te faisais pas descendre de la table.

Les enfants, oulala, ça fait du bruit et en plus ça veut venir faire des câlins/écrasements. Vite fuyons !

Tristan tu ne pouvais pas l'encadrer.

Et si trop de monde, tu partais te cacher en haut, en hauteur sur le living ou dehors.

Et le temps a passé. 

Tu as grandit avec Killian partageant son quotidien, sa danette du matin, sa vie, ses récits et bien des choses surement qu'il a dû te confier dans le secret de sa chambre.... 

Et tu as vieillit...

12 belles années...

Tu n'étais pas en forme depuis quelques temps. Des hauts, des bas puis plus de bas que de hauts...

Et ce matin après une laparotomie exploratrice, le verdict est tombé. Lymphomes digestifs, métastases...

Saloperies... Encore cette merde qui vous emporte tous ou presque loin de nous. Trop tôt. Toujours trop tôt. et trop vite. Beaucoup trop vite surtout...

Pas d'acharnement. C'est le maître mot dans la famille. Tout tenter mais ne pas s'acharner. Savoir vous laisser partir parce qu'il n'est pas question de vous laisser souffrir. On vous aime trop pour ça et qu'il est possible de faire autrement...

Les souvenirs restent, innombrables...

La douleur s'installe pour un temps.

L’absence pour longtemps.

Le manque à jamais...

Au revoir petit chat. Salut ma Bleu et ma Dudu de ma part.

Toi aussi tu laisses un grand vide derrière toi, dans nos vies, dans nos coeurs, dans ta maison...

Sainte Anne Sur Brivet

20/09/2019

Les mots de ma petite maman... 

Mon petit chat, mon chaton d'amour, mon Triskell,

Et voilà, toi aussi tu es parti, tu m'as abandonnée à ma solitude, maison si vide de toi que les larmes ne cessent de couler. Douze ans avec toi, mon Trésor, à partager tant de choses, tes câlins sur mes genoux, tes ronrons confiants, les caresses, l'amour tout simplement mon bébé.

Même ces derniers jours où tu étais si mal, si triste, mes caresses te faisaient ronronner et je te couvrais de bisous en te parlant tout bas, cherchant à t'apaiser, t'aider dans ta détresse.

Le diagnostic est tombé, nécessité d'aller voir ce qui n'allait pas et j'ai du te laisser jeudi soir sans vraiment prendre le temps de te serrer dans mes bras, te câliner, juste une rapide caresse dans ton panier, comme je le regrette. Et hier matin, la décision à prendre, lourde, inévitable...

Mon beau chat, si majestueux, si magnifique, mon beau prince, je ne retrouverai jamais un comme toi.

J'étais fière de toi, du regard des autres sur toi, de leurs réflexions sur ta beauté, ta prestance, cherchant en toi le chat de race que tu n'étais pas, simple chat européen, et j'en étais très flattée...

Dieu que tu me manques... Je caresse ton image en pleurant, mon Trésor. Repose en paix, tu es maintenant soulagé et serein, bien plus que moi qui ne cesse de pleurer...

Je te vois partout, mon regard t'imagine ici et là, dehors, dans la maison... dans tes coins favoris, les chaises où sont encore tes poils... les cartons que j'ai jetés... ton coussin ramassé... le dossier du canapé où tu avais ta position favorite à cheval... Et dehors près de la porte fenêtre où lorsqu'on t'ouvrait tu nous accueillais avec un "rouin" amical... le barbecue, les chaises de jardin, le portail et ta position favorite dessus... Tout me fait penser à toi mon Trésor... Tout... Pas un instant où mon esprit ne s'évade vers toi, où une pensée, un geste, un lieu me rappelle ton souvenir. Et nos paroles, nous t'évoquons sans cesse. Cette salle de bain si vide la nuit quand je me lève, tu avais ton câlin, tu me le rendais en ronrons confiants....

Des mots jetés sur le papier, en vrac... décousus comme mes pensées vers toi...

Je t'aime mon Triskell, mon Trésor. Nul ne peut imaginer ma peine, le vide que tu laisses en moi.

A jamais mon chaton, éternel dans mon cœur.

8 ans...

Hier, ma grande fille a eu 8 ans...

Pas d'école le mercredi. Pour une fois, son anniversaire ne tombe pas un jour d'école ou pire ! Le jour de la rentrée des classes !

Au réveil, elle découvre un salon décoré avec amour la veille par maman sous la supervision de papa.

Ouverture de quelques cadeaux (on garde le reste pour quand papa sera rentré du travail le soir), de la carte de la famille Kouta et c'est parti pour une journée un peu particulière : magasins !

Aelys a eu des sous avec Mamy et Papy Kouta ainsi qu'avec ses arrières grands-parents Mamou et Papou. Une jolie somme à utiliser comme elle veut (avec maman qui surveille derrière quand même...).

Et puis, il nous faut un gâteau !!

Après le petit déjeuner, nous voilà donc parti tous les 3, Lylys, Gugu et moi, pour le magasin de jouet.

J'ai bien cru qu'on en sortirait jamais !!

Après avoir fait 3 fois le tour du magasin, elle jette son dévolu sur des peluches Roi Lion et un cahier de stickers Top Model.

Passage à l'Hyper U pour le gâteau. Peu de choix (en plein milieu de la semaine pas surprenant) dans le rayon pâtisserie (pas les gâteaux décongelés hein, un vrai rayon de pâtisseries pas mauvaises du tout) mais des gâteaux individuels macarons-framboises donc tout va bien ! Nous voilà parti avec 4 petits gâteaux (dont 2 pas à la framboise pour avoir un peu de choix et surtout pour que je puisse en manger un sans vomir...)

En revenant, puisque je dois passer chercher une ordonnance chez le toubib, nous nous arrêtons au Leclerc Culturel où elle trouve de nouveau son bonheur dans des produits Top Model.

Retour à la maison.

Perso, je suis vannée... M'a tuée cette virée...

Gurvan a été super mignon au magasin de jouet mais beaucoup moins au Leclerc. Mais je pense qu'il commençait aussi à en avoir un peu marre.

Repas puis atelier bonbons pour les copains de classe demain !

Evidemment on les goûtés les bonbons... Faudrait pas qu'on empoisonne les autres gamins avec quand même... Gurvan donne également de sa personne.

Comme c'est une journée spéciale, tout se bidouille parfaitement bien.

Le facteur est passé et avec lui est arrivé le colis de marraine et la carte de maminou et papinou ! 

Le reste de la journée se passe jusqu'au retour de papa.

De nouveau ouverture de cadeaux, inventaire de tout ce qu'elle a eu et rapport de la journée (virée magasin, achats, coups de téléphone etc...)

Après le diner, les gâteaux et la bougie !!

  

Et ce weekend on remet ça avec Papinou et Maminou !

Bon anniversaire ma chérie !!

Sainte Anne Sur Brivet

5/09/2019

Rentrée 2019

Cette année, la rentrée scolaire a une toute autre signification.

Mon petit bonhomme devient grand... Il est entrée en Petite Section dans la même école que sa grande soeur.
Petit bout de 2 ans et demi, pas tout à fait propre mais qui a fait beaucoup de progrès.
Pas tout à fait autonome mais qui essai.
Qui a du mal à se séparer de maman mais qui raconte quand même tout ce qu'il fait en classe.
Qui a du mal à ne pas rester avec sa soeur quand il la retrouve dans la cour de l'école mais qui essai de comprendre pourquoi elle ne peut pas venir avec lui.
Un grand pas tout à fait grand mais qui s'efforce de l'être.

Ma grande Lylys, après un été mouvementé, qui a pris pas moins de 6 cms en 1 an, est entré en CE2.
Cartable à roulette en main, elle y a retrouvé toutes ses copines et gardé la même maîtresse (section CE1/CE2).
Une année scolaire qui se profile moins difficile, du moins socialement.

Et maman dans tout ça ?
Ben....

Voilà, voilà hihi !

Sainte Anne Sur Brivet

3/09/2019

Un an de plus...

Ah tiens, c'est vrai ça, j'ai eu un an de plus cet été ^^

Un joli husky-bouillotte, gâteau et une bonne bouteille avec Zépoux.

et re un bon gâteau de chez Sonia le weekend avec Lylys revenue de chez ses grands parents !

Sainte Anne Sur Brivet

26/08/2019

Comme un grand...

Jeudi 6 juin, Gurvan a fait ses 1ers pas à l'école...

Comme convenu lors de la porte ouverte de l'école maternelle, mon bonhomme a participé à une matinée d'intégration en Petite Section avec sa future maîtresse et ATSEM, duo de choc qu'Aelys a également eu.

Nous avons parlé de l'école à Gurvan tout au long de la semaine précédente. Comme quoi il allait y aller et y rester un petit peu sans maman, dans une classe avec d'autres enfants dont un petit garçon qu'il connait déjà, avec qui il joue un peu dans la cour le soir quand on va chercher Lylys.

E (ce petit garçon d'un an plus vieux) est gardé par la maman qu'une copine d'Aelys. Quand nous allons chercher la DemoiZelle, nous allons souvent attendre ses copines à la sortie de leur classe. Elles jouent un peu ensemble pendant que je me sociabilise discute avec les mamans. Gu court avec les filles et avec E.

Détendue, je prépare ses affaires avec lui pour le jour J et c'est sans stress que jeudi matin pointe le bout de son nez.

Bon j'avoue, le matin, une boule au ventre s'installe quand même pour maman hein...

Ce matin là donc, direction l'école pour les 2, sac sur le dos avec changes, doudou et boite à goûter.

Hyper motivé le bonhomme !

Aelys dépose son sac devant sa classe et c'est escorté de sa soeur et de ses 2 copines que j'emmène Gurvan dans le bloc des maternelles.

Toujours motivé, il avance franchement... jusqu'à ce que la maîtresse s'adresse à lui !

Là demi-tour et intégration dans mes jambes.

Je m'accroupis devant lui, le rassure, lui fait un câlin et le laisse observer les autres qui entrent dans la classe en disant bonjour à Sophie. Je demande aux filles de s'éloigner pour que Gu ne soit pas tenté de les appeler au secours.

Je fini par me faufiler auprès de la maîtresse, lui glisse que le change est dans le sac si besoin parce qu'il n'est pas encore propre et doudou aussi. Puis je fais passé Gurvan de mes bras à ceux de Sophie. Un bisous rapide, la promesse de revenir à midi le chercher et je m'éclipse laissant mon fils en larmes dans les bras de l'institutrice.

Pas de boule au ventre comme pour Aelys.

J'avoue même, et plaide coupable, que je suis même soulagée.

C'est une grande étape mais ça lui fera autant de bien à lui qu'à moi.

J'échange quelques mots avec ma fille, sa meilleure copine et C, la maman de la meilleure copine n°2 et nounou de E, puis je file.

Matinée téléphone avec môman (on est jeudi !) et détente seule à la maison...

Ben ça fait du bien dit donc !!

11h30 arrive presque trop vite. 

Les maternelles finissent à 45.

Aelys reste à la cantine comme d'habitude. Plus simple. Gu sera fatigué après tant d'émotions et le garder éveillé jusqu'au retour à l'école l'après-midi serait une véritable galère pour tout le monde.

A peine apparue dans le hall des maternelles devant la classe de PS que je vois mon fils en larmes retenu par Corine pour éviter qu'il ne s'échappe... Oooookayyy...

La maitresse l'appelle rapidement et Gurvan se précipite dans mes bras en pleurant et en répétant "Maman ! Maman est là ! Eyé là ! Eyé là !"

Je le console, lui dit que oui je suis là comme promis.

J'attends la fin de la sortie de classe pour échanger quelques mots avec l'institutrice.

Globalement, ça a été surtout quand je lui explique que c'est la 1ère fois qu'il reste dans un endroit inconnu avec des inconnus sans moi. Elle me confirme alors que oui, en plus dans ces conditions, oui ça a été. Il a eu des coups de bleues, des moments de fatigue où il s'est allongé par terre (ouais... il fait carpette quand il n'en peu plus...) et que les larmes de ce midi sont dûes au fait qu'elle fait mettre les doudous dans le sac avant l'arrivée des parents. Et il ne voulait pas. Est-il collé à doudou à la maison ? Et bien non. Gu n'est pas vraiment collé-serré à son doudou. Il l'est moins que sa soeur. Il le prend quand il a un gros chagrin ou quand il est fatigué mais souvent il est posé on ne sait où dans la maison ou même dans son lit. Et on passe de looooooooongue minute à le chercher sans quil ne réponde à nos appels...

Une fois remis de ses émotions, Gurvan me raconte ce qu'il a fait. Enthousiaste, à grand renfort de gestes et d'exclamations. Il a fait de la peinture et il en a mis partout. Il a fait des dessins, lu des histoires, jouer, chanter, danser "omme ça !" en se trémoussant.

J'apprends par Aelys qu'à la récré elle s'est vite fait repérée et qu'elle a dû venir l'aider dans le toboggan. Un peu effrayé il n'allait pas assez vite et s'est fait bousculer par les plus grands. Elle l'a aider et il a été récupéré par le directeur, instit de MS, avec qui il est resté un moment.

La fin de la récré et la séparation avec sa soeur s'est semble t-il fait un peu difficilement également.

Une grand étape, une grande première dont il nous parle régulièrement.

Ce matin encore dans la voiture en emmenant Lylys à l'école, Gurvan lui racontait tout ce qu'il avait fait avec "Sophie et Cohine".

Grande rentrée scolaire pour lui en septembre !

Sainte Anne Sur Brivet

11/06/2019

Une chanson... (bis)

Parce que cette chanson fait echo à tant de chose...

Si t'étais là

Louane

Parfois je pense à toi dans les voitures
Le pire, c'est les voyages, c'est d'aventure
Une chanson fait revivre en souvenir
Les questions sans réponse, ça c'est le pire

Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

Je me raconte des histoires pour m'endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J'ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la terre

Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

Je m'en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t'es là pas loin, même si c'est fou
Les fous c'est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures

Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

Paroliers : Gioacchino Maurici

Quelques mots/maux...

Après des mois, une envie subite de reprendre la clavier.

Pour qui, pourquoi ? Bonnes questions.

Des choses à raconter il y en a. Ca c'est sûr. 

Sur ma "nouvelle vie de maman au foyer", sur la fin de ma vie professionnelle (pour un temps...), sur mes adorables bambins/véritables monstres (genre Gremlins)(qu'il ne faut pas mouiller et nourrir après minuit.)(Sauf que eux c'est aléatoire dans la journée...)(Pas pratique...), l'arrivée du chat...

Je ne sais pas trop pourquoi l'envie d’écrire m'est venue ce matin. Besoin d'évacuer ? Possible...

Ça fait longtemps que je ne l'ai plus fait.

Mais par où commencer ?

En vrac, les enfants...

Aelys, 7 ans et demi.

Jolie demoiZelle aimante au fort caractère qui prend sa mère pour une débile, ment comme elle respire (pas sur de choses graves encore une chance), n'écoutant rien et qui a un répondant que je ne lui connaissais pas et dont je l'ignorais capable.

Son manque de confiance en elle déborde t-il au point d'exploser une fois à la maison face au tension existante et au caractère difficile de son frère ?

Elle ne craint que son père...

Quelques difficultés à l'école qui l'oblige à plus travailler (probablement rien de plus qu'un gros problème de concentration mais les instits veulent un bilan orthophonique, que je n'aurais pas avant au moins juillet, elle est sur liste d'attente...). Mais pour ça il faut qu'elle y mette du sien, qu'elle comprenne les enjeux... Mais ca... Elle s'en cogne. Quoi que l'on (je) puisse dire, elle s'en tamponne... Punitions ? Elle n'avait pas remarqué... Il n'y a que quand j'ai confisqué ses petites voitures et une de ses poupées qu'elle a compris sa douleur... Tout ça pour une leçon 2 phrases à apprendre (2h15 pour ça !!!)...

Bref...

Gurvan, 2 ans et demi (ou presque).

Petit bonhomme aux yeux rieurs, fan de T'choupi, de métal, d'"Ura Omit" (Ultra Vomit) et de musique en général, pétant des boulons à la moindre contrariété, têtu comme une bourrique et qui nous fait part de son esprit de contradiction à grand renfort de crises/cris/hurlements et gestes violents (envers lui ou les autres)...

Eponge émotionnelle je sais bien qu'il réagit aux tensions existantes et aux crises de sa soeur.

Mais c'est usant, épuisant...

Si je devais dire qu'il craint quelqu'un à la maison, je dirais que c'est son père. Grosse voix plus autoritaire que la mienne.

Mais leur relation s'est grandement améliorée. Il a plaisir à écouter de la musique avec son papa, jouer au Légo avec lui, bricoler en bas avec les outils de papa et les siens, rentrer ou sortir les voitures, aller "au magasin" (de bricolage) avec lui. Plaisirs partagés et réciproques.

Une chance, malgré des chamailleries, un peu de jalousie, le frère et la soeur s'entendent très bien et s'adorent.

Bref, des enfants boulets...

Et une maman fatiguée nerveusement, émotionnellement...

Que dire ensuite ?

Mon train-train de mère au foyer quasiment minuté, aux semaines qui se ressemblent toutes plus les unes que les autres...

VAE enfin validée après moultes péripéties, congé parental terminé, échec de négociation avec mon employeur, démission, rupture de contrat avec la MAM pour cause de je-ne-pourrais-pas-vous-payer, deuil de la garde de Gurvan et de ma "liberté" retrouvée.

Attendre son entrée à l'école en espérant que tout se passe au mieux...

Et puis la boite de Zépoux qui va déménager près de Nantes début 2020... Il va falloir voir comment ça se passe pour peut être penser à trouver du travail...

Que d'incertitudes, de flou...

Depuis fin janvier, nous avons accueillit un nouveau chat, Lipton, 3 ans. Le néant laissé par Bleu n'est pas comblé mais je ne pouvais plus le supporter. Une amie a dû se séparer de son chat que je connaissais depuis qu'il était petit. Zépoux a accepté, nous l'avons adopté.

Une crème de chat, mignon, câlin, un amour avec les enfants. 

Mais un peu cabossé... Pas mal trimbalé, pas très bien traité par ceux qui en ont eu la garde un moment avant qu'il n'arrive à la maison (ça mon amie l'ignorait). Il a des troubles du comportement : très stressé au moindre bruit inconnu, miaulements "perdu" en pleine nuit...

Il est sous plantes pour le détendre. Ca va mieux mais le travail est loin d'être fini.

Voilà pour le vrac...

Entorse à mon programme de la journée, je vais délaissé mon clavier une nouvelle fois pour plier le linge et passer l'aspi (le poussières ayant été faite plus tôt dans la matinée).

Ensuite viendra le temps du repas. Gu mangera, mangera pas...

Puis ma "pause", la sieste du petit monsieur...

Ensuite, Lylys a récupéré à l'école, direction le tennis. Balade ou non avec le Zu, dehors ou non à la maison puis Lylys rentre avec papa, douche et repas. 

Fin de journée, moment en famille ou pas selon les crises. 

Puis tout le monde au lit ! Bataille pour que Gu y reste dans son lit et enfin un peu de temps à 2...

Voilà voilà.

Sainte Anne Sur Brivet

28/05/2019

A mon Carmack...

Il m'aura fallu une semaine pour prendre le clavier...

Une semaine pour ne pas vraiment réaliser.

Je suis toujours en "mode ASV", en recul, la réalité est encore loin, flou...

Ton absence ne me frappera que lorsque je verrais ta niche vide. Ta chaine libre. Ta silhouette invisible...

Tu es parti si vite.

D'un seul coup...

Le dernier chiot que j'ai vu arrivé à la maison.

Ce dernier chiot que j'ai soigneusement choisi avec papa.

Nous voulions un chien puissant, un chien de barre pour préparer la relève d'Ipsos et de Nachka.

Nous avons fureté longtemps sur le site de l'élevage Amarok de Quimper d'où venait notre Grèv. Regardant avec attention toutes les photos des chiots disponibles.

Nous nous sommes arrêté sur toi. Grosse masse noire parmi ses frères et soeurs. Costaud, massif comparé aux autres bébés. Petit loup au pelage et au masque sombre.

Papa a "posé une option" sur toi.

Et nous sommes allé te voir à l'élevage.

Si petit mais si gros comparé aux autres chiots de ta portée !

Un futur costaud, bon sang ne saurait mentir !

L'éleveuse m'a envoyé des photos régulièrement de toi grandissant parmi les tiens et de tes nouvelles.

Quant enfin est arrivé le jour où nous avons pu aller te chercher pour te ramener à la maison...

Une fois à l'élevage, nous sommes descendu à la nurserie, dans le box de ta portée. Point de Carmack ! L'éleveuse a alors soulevé la cabane en plastique. Tu étais là. Massif, énorme par rapport aux autres mais craintif, cherchant à te cacher.

Papa t'a pris dans ses bras et tu t'y es apaisé comprenant surement que tu n'avais plus rien à craindre avec lui. Le temps de faire les papiers pour t'emmener que tu t'endormais, lové dans ses bras.

En arrivant, tu as eu le privilège de la maison en tant que chiot. Tu as été inspecté par Bleuenn qui t'as foutu la trouille. Mais très rapidement ce fût évident que tu étais un chien de meute. C'est dehors que tu voulais allé, avec la meute, pas resté avec nous et ce machin noir bizarre qui ne sent ni l'humain, ni le chien ! Tu dormiras dès le lendemain de ton arrivée dehors avec les autres. Auprès d'eux, tu trouveras même une maman de substitution en Voulk que tu suivras comme son ombre pendant des mois.

Trapu mais puissant, craintif et solitaire, tu es un loup à part dans la meute. Le dernier de la hiérarchie, qui ne fait jamais de vagues mais qui se fait souvent bousculer.

En attelage, tu intégreras la place qui t'était destinée pour y œuvrer à merveille.

En 2013, nous avons cru te perdre après l'ouverture volontaire et malveillante du portail de la maison par quelqu'un.

La meute a prit la poudre d'escampette à part Chenok. Darhan et Fenrir, ivres de liberté ont hélas été sourds aux dangers des hommes, traversant les rues, routes et voies expresses. Darhan ne s'en relèvera pas, Fenrir sera retrouvé la patte brisée.

Toi, ton caractère craintif et solitaire, ton instinct de loup t'as mis à l'abri de ces dangers. Tu as trouvé refuge dans les bois à 2 kms de là auprès d'une porcherie qui te procurait de la nourriture. Après 2 semaines d'angoisse, plus d'une heure de négociation avec toi, tu es rentré avec ton maître, en bonne santé mais profondément changé.

Plus craintif que jamais, plus solitaire encore.

Et puis il y a quelques mois quelque chose s'est passé dans la meute.

Alors que les autres te protégeaient quand tu avais peur des bruits de pétards (t'as t-on tiré dessus pendant ton séjour sauvage ?), les voilà qu'ils t'attaquent. Et pour tuer.

Une pression et une animosité constantes surtout de la part de Fenrir.

Papa t'as éloigné, t'as installé à l'atelier "avec les filles" où tu as retrouvé ton entrain et ta joie de vivre.

Et puis il y a une semaine, dimanche 10 mars, papa t'as retrouvé convulsant auprès du chenil. Il t'a emmené d'urgence au vétérinaire qui t'as gardé en soin intensif.

Rien aux analyses, rien à l'écho. Le cerveau ? AVC ? Tumeur ?

Nous ne le saurons jamais. Les autres avaient-ils senti cette faiblesse ? Avais-tu déjà fait un malaise sans que nous ne le sachions ?

Tu as sombré dans le coma en soirée.

Lundi matin, papa et maman sont venus te dire au revoir. Tu n'étais déjà plus là. Plus aucune conscience de ce qui se passait autour de toi, de la présence aimante de tes maîtres, des mains de papa sur toi.

Tu est parti en douceur entourer de leur amour ce lundi 11 mars 2019. 

Tu avais 12 ans.

Au revoir petit loup...

Sainte Anne Sur Brivet

18/03/2019

A Isis...

Ce matin, la nouvelle est arrivée jusqu'à nous.

Isis s'en est allée à son tour hier soir, mercredi 30 février 2019...

La jumelle de notre Bleuenn...

Je me souviens de cette petit boule de poil noire, peureuse et un brin agressive fraichement débarquée chez mes beaux-parents à Pleyben. 

Un compagnon dynamique et crachouillant pour Seb qui allait partir pour Saint Brieuc (qu'une invasion de puce rapatriera dans le Finistere. Le chaton, pas l'humain.).

Une petite terreur aux yeux d'or constamment ébouriffée mais si mignonne qu'elle fera fondre Zépoux qui cèdera pour que nous aussi nous adoptions une mini panthère.

Fine, longiligne, à la grâce de siamois d'ébène avec une queue qui a dû lui permettre de capter toutes les radios de l'Ouest Breton.

Plus indépendante que sa soeur qu'elle a côtoyé tous les 15 jours pendant une année, elle a insufflé une nouvelle vie et une nouvelle dynamique à la maison de Pleyb' ! Présence féline de miaulements, roucoulades, câlins et de jeux.

Maitresse de sa maison, de son jardin et de ses propriétaires...

Elle a ensuite suivit ses maîtres à Audierne, s'adaptant à merveille à son nouvel environnement. 

Maitresse des lieux et du quartier, elle fût adopté par tous et surtout par les grands-parents. Elle sillonnait son nouveau territoire avec la nonchalance et l'indépendance qui la caractérisait tant. Daignant tout de même lever les yeux sur les humains partageant sa vie et qui venaient là passer un peu de temps, envahissant son espace pour quelques jours. Acceptant ces petits humains bruyants et collants avec une toute nouvelle patience et douceur que l'âge lui avait fait gagner.

Mais ces derniers mois tout s'est compliqué...

Des problèmes de santé à répétition, aussi divers et variés, de plus en plus préoccupant...

Puis le diagnostic est finalement tombé... FiV positif : le sida des chats...

Hélas, une fois la maladie déclarée, tout peu aller très vite. Et c'est ce qui s'est passé...

Isis s'en est allé rejoindre sa jumelle...

Une nouvelle page se tourne...

Un nouveau vide s'installe...

Tu vas cruellement nous manquer petite panthère...

Sainte Anne Sur Brivet

31/01/2019